Au temps des soies en ... soie ! l'âme en effet était tressée de purs fils de soie, puis pluseurs fois imprègnée d'huile de lin, longuement séchée puis poncée.
Elles nécessitaient (et nécessitent toujours) un rôdage, eh oui ! comme les moteurs de voiture, pour être au top de leur souplesse.

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SOIE KINGFISHER


Parfaitement conservée une anglaise dans sa jolie boite d'origine, un DT 6 I.

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SOIE EMERAUDE


Soie parallèle n°4 entourée de quelques racines.

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SOIE ELITE-SPORT


"Soie" en Nylon, qu'il était recommandé de "graisser légèrement et de ne jamais laisser sur le moulinet après la pêche" (sic !... pour du nylon !), selon l'étiquette, qui ne porte pas trace du nom du fabricant.

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SOIE AMANN


Soie double fuseau HEH : origine ?

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SOIE SILVER FLY


Soie en double fuseau

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SOIE DUBOS


Soie artisanale, superbe produit de "LA MAISON DE LA MOUCHE" à Paris (quai Henri IV à la pointe de l'île St Louis, toujours debout malgré les ans et les avatars... publicité gratuite), qui permettait grâce à sa finesse et son équilibre les posers les plus doux.
La DT 3 en photo nous a été vendue par Jean-Michel au début des années 80 pour équiper un blank PEZON tiercé et habillé par nos soins, elle vient seulement de terminer sa carrière après 25 ans de bons et loyaux services, mais elle a été choyée !
On remarque la notice dactylographiée donnant les conseils de rôdage et d'entretien.

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SOIE ROBINSON


Soie parallèle de 15 mètres, la plus fine de la gamme : 35 centième au palmer.
Incomparable pour la noyée en torrents !

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SOIE DUPONT


Une "soie" si l'on peut dire car elle est en Nylon, fabriquée dans les années 50 par DU PONT DE NEMOURS, parallèle "C" soit L8F, donc assez lourde.

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TRESSES PARALLELES


Les tresses parallèles en coton, ici, de la marque "A LA PAGODE" en écheveau de 4 x 25 mètres, étaient très utilisées de par leur faible prix, notamment par les "locaux" en mouche noyée. Elles pourissaient assez vite et étaient assez difficiles à lancer, mais vu leur coût ... et au bout d'une grande canne à volante, cela faisait l'affaire.
Un autre modèle, américain celui-là, n° 4 (20 lbs) de chez GLADDING, en 2 bobines connectées de 50 yards.

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BAS DE LIGNE


Les bas de ligne : fuseaux casse-têtes plus ou moins mathématiquement calculés !
Ils étaient construit en "racines" anglaises ou japonaises (matériaux divers : crin de cheval, gut ou florence tiré du ver à soie etc), qu'il fallait humidifier pour pouvoir les nouer.
Bas de ligne et racines portaient souvent des noms évocateurs : KOSTOS, LA LUNE (?), L'AS DES AS, ROBUSTE, KY THIEN, KIPECHE, et même ZOZO !
Et puis vint le Nylon, qu'on appelait aussi "racine synthétique" au début, souple, invisible et tellement plus résistant à finesse égale, que l'on put bobiner en différentes longueurs plus importantes que les "racines", ce qui permit d'inventer le "distributeur de fil", ici un SYNTHEX de PEZON & MICHEL avec ses 4 bobines de 25 m de diamètres différents.

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